Dix ans déjà. Claude Nougaro nous quittait, le 4 mars 2004...
« Nougaro, le chanteur des musiciens »
Conférence musicale-rencontre par Fara C. au Bab-Ilo (Paris)
http://babilo.lautre.net/
http://farajazzworld.over-blog.com/
https://www.facebook.com/faracnews
Ecoute musicale commentée (Entrée libre)
9 rue du Baigneur 75018, M° J. Joffrin ou Marcadet Poissonnier.
C’est la dernière! Dimanche 23 mars, à 16h30
(Après les conférences des 9 & 16/3/2014)
Des INVITÉS honorent Nougaro !
La comédienne Michèle BROUSSE lira des textes de lui
(www.noomiz.com/michelebrousse).
Helmie BELLINIchantera une chanson
(https://www.facebook.com/pages/Helmie-Bellini/53635082941).
Christian LAURETTAchantera sa version créole d’un titre
(http://babilo.lautre.net/htm/agenda.html).
Une photo de Sophie LE ROUX, nous placera sous le regard bienveillant de Claude (http://sophieleroux.blogspot.fr/).
Plus d’autres surprises…
Fara C. évoque Nougaro le "mot-sicien" (comme dirait notre cher Lubat): son rapport à la musique et aux musiciens. Thème qu’elle a traité dans le livret ducoffret « Nougaro, l’amour sorcier » (29 CD, chez Universal). Elle y écrit :
« Si l’auteur Claude Nougaro est reconnu au point d’être enseigné dans les écoles, le musicien qui n’a cessé de vibrer au plus profond de son être, de sa pulsation cardiaque à l’entièreté de son corps dansant, mérite que l’on braque les feux sur lui. Rarement un héros de la chanson française n’aura été autant le chanteur des musiciens. »
Elle sélectionnera des chansons du coffret, notamment des titres moins connus du grand public, afin de mettre en évidence le pionnier que Claude a été (y compris du point de vue musical), ainsi que son flair d'enfer.
Par exemple, la chanson "Gloria", conviant… le franc-tireur du free jazz, Ornette Coleman (titre issu de l’album de « Femmes et famines », 1976).
Dans leur superbe page sur le coffret Nougaro parue dans « LE MONDE » du 06/03/2014, Francis MARMANDE et Véronique MORTAIGNE, ont honoré Fara C. de leurs compliments :
« FaraC., l’une des plus subtiles connaisseuses de la musique africaine et du jazz, dit à son propos –on croirait l’entendre lui, Nougaro, accent et scansion compris: «En ces divers courants musicaux qui, par l’effervescence créatrice, ont exorcisé les affres de l’esclavage, le gamin “au cartable bourré de coups de poing” reconnaît la trace de son exil. Le Nègre cathare profère sa colère qui se niche à l’hémistiche, instille un swing inouï à la langue française, conte les tragiques destins de gosse de bidonville, de looser… Dans sa façon de chanter, on sent, à l’instar des bluesmen américains, le muscle, le souffle, la sueur, tout à la fois l’âpreté et l’exaltation de l’existence. Comme eux, son génie créateur transmue la douleur intérieure en jubilation partagée.»